28ème JOURNÉE DE L’ENFANT AFRICAIN

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«AUCUN ENFANT LAISSÉ-POUR-COMPTE POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE»

Samedi, 16 juin 2018

Message de Son Excellence Madame Chantal BIYA,

Première dame du Cameroun, Présidente Fondatrice de SYNERGIES AFRICAINES

La communauté internationale célèbre aujourd’hui la 28ème Journée de l’enfant africain sur le thème «Aucun enfant laissé-pour-compte pour le développement de l’Afrique».

Une journée pour comprendre et agir. Une journée pour prendre conscience des fragilités de la jeunesse du continent.

L’occasion pour nous de faire le point sur la situation des enfants et d’envisager des mesures efficientes pour assurer davantage leur bien-être.

Le constat est amer. Un peu partout dans le monde, notamment en Afrique, de nombreux enfants, à cause de leur lieu de naissance, de leur race, de leur origine ethnique, de leur genre, d’un handicap ou de leur origine sociale sont privés de leurs droits fondamentaux : droit à la santé, droit à l’éducation, droit à la sécurité, droit au jeu. Ils deviennent ainsi otages dans un cycle de pauvreté et de misère compromettant leur avenir. Et par conséquent la survie de la communauté.Selon l’UNICEF, si rien n’est fait dans le monde pour lutter contre les inégalités, d’ici à 2030, 167 millions d’enfants vivront dans l’extrême pauvreté, 69 millions d’enfants de moins de 5 ans décèderont et 60 millions d’enfants en âge de fréquenter l’école primaire ne seront pas scolarisés.
Alors que faire ? Rester immobile et impassible ?

Non.

J’ai fait le choix de l’action. Une action multidimensionnelle pour faire en sorte que chaque enfant ait le droit inaliénable à une véritable égalité des chances dans la vie.

C’est la raison pour laquelle depuis bientôt trois décennies mon engagement humanitaire est total en faveur des femmes enceintes, des nouveau-nés et des enfants. C’est pour moi une source inépuisable de vie et d’enseignements.
J’ai la faiblesse de penser que chacun peut agir. Chacun doit agir.

Agir pour s’assurer que les voix des enfants sont écoutées. Leurs opinions et aspirations prises en compte.
Ecoutons attentivement les pleurs et les cris de détresse de nos enfants d’aujourd’hui. Tenons-leur la main. 
C’est à ce prix seulement que nous construirons les sociétés émergentes de demain.

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