25 Avril : Journée mondiale de lutte contre le paludisme

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QU’EST-CE-QUE LE PALUDISME ?

Le paludisme ou malaria est une maladie tropicale causée par un parasite du genre Plasmodium. Il existe quatre types de Plasmodium capables de transmettre le paludisme : falciparum, malariae, vivax et ovale. Le Plasmodium vivax et le Plasmodium falciparum sont les plus répandus, mais le Plasmodium falciparum reste le plus mortel. 

   MODE DE TRANSMISSION 

Le paludisme est transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique infecté appelé anophèle femelle. Le temps d’incubation qui varie de 09 à 30 jours dépend du type de plasmodium, du vecteur (anophèle femelle), de l’hôte humain et de l’environnement.

LES SYMPTOMES

 –          Fièvre

–          Maux de tête

–          Courbatures

–          Fatigue

–          Perte d’appétit

–          Douleurs abdominales chez l’enfant

–          Diarrhées et vomissements.

Ces symptômes sont d’intensité variable selon les sujets. 

LES COMPLICATIONS 

Le paludisme à Plasmodium falciparum peut évoluer rapidement vers:

 –          Une anémie sévère,

–          Des troubles respiratoires,

–          Les convulsions,

–          Chez l’adulte, on peut observer une augmentation de la taille du foie et de la rate. 

LA PREVENTION 

 –          Dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide longue durée,

 –          Assainir son environnement (hygiène et salubrité),

 –          Pulvériser régulièrement d’insecticides les habitations dans les zones ciblées.La maladie peut également être prévenue par la prise                                             d’antipaludiques dans les zones à forte transmission.

LES TRAITEMENTS 

Le diagnostic et le traitement précoces du paludisme réduisent l’intensité et l’évolution de la maladie.

Le meilleur traitement disponible, en particulier pour le paludisme à Plasmodium falciparum, est une combinaison Thérapeutique à base d’Artémisinine (ACT). Toujours demander conseil à votre médecin.

LE VACCIN

Il n’existe actuellement aucun vaccin homologué contre le paludisme. Un vaccin expérimental contre le Plasmodium falciparum, connu sous le nom de RTS,S/AS01, est le plus avancé. Ce vaccin est actuellement évalué dans le cadre d’un vaste essai clinique dans 7 pays d’Afrique. 

LA SITUATION 

Près de la moitié de la population mondiale, principalement dans les zones tropicales et tempérées autour de l’équateur est touchée par le paludisme. Les groupes de population les plus vulnérables sont:

–          les enfants de 0 à 5 ans,

–          les femmes enceintes,

–          les personnes infectées par le VIH,  

–          les voyageurs en provenance de régions exemptes de paludisme.

–          Les immigrants venus des régions d’endémie.

Selon les estimations de l’OMS de décembre 2013 :

–          En Afrique, un enfant meurt chaque minute du paludisme.

–          90% des décès dus au paludisme enregistrés dans le monde surviennent en Afrique.

–          207 millions de cas de paludisme (avec une marge d’incertitude comprise entre 135 millions et 287 millions) ont causé 627 000 décès (avec une marge d’incertitude comprise entre 473 000 et 789 000) dans le monde en 2012.

–          Le taux de la mortalité a diminuéde 42% au niveau mondial par rapport à 2000. 

PALUDISME ET SIDA

Le VIH/SIDA et le Paludisme forment une association très meurtrière :

–          Le paludisme contribue à l’augmentation de la charge virale chez les adultes séropositifs qui ne reçoivent aucun traitement.

–          Chez les adultes, le VIH/SIDA accroît le risque de contracter le paludisme et d’en mourir. Il peut également rendre les traitements antipaludéens inefficaces.

–          Chez les enfants, l’infection à VIH fait monter la fièvre paludéenne, aggrave le paludisme parfois jusqu’au coma.

–          Chez les femmes enceintes, le VIH augmente le risque d’attraper le paludisme et en accroît la gravité; la présence du parasite sera ensuite plus élevée dans le placenta.

–          Le paludisme chez les femmes enceintes infectées par le VIH peut aussi accroître les risques de transmission de mère à l’enfant pendant la grossesse.

 Sources : OMS/malariaafrica.wordpress.com

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