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Depuis 46 ans, la communauté internationale commémore le 8 mars de chaque année, la Journée internationale des femmes.

Le 8 mars est une journée d’action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice.

Cette journée hautement symbolique nous offre l’occasion de nous souvenir des pionnières de la lutte et, d’honorer comme il se doit, les femmes de talent qui ont décidé contre vents et marées de suivre leurs traces.

Il est indéniable que beaucoup de chemin a été accompli pour que les femmes puissent prendre toute la part qui leur revient dans le concert des Nations.

Mais en dépit des avancées enregistrées, beaucoup reste à faire.

Encore beaucoup trop de femmes en Afrique notamment, sont victimes d’injustice, de violences et de discriminations basées sur le genre.

Je pense en particulier à toutes ces femmes et jeunes filles qui n’ont pas accès aux infrastructures sociales de base, à l’éducation, aux soins de santé et à des emplois décents.

Sur tous ces fronts, mes Sœurs Premières Dames d’Afrique et moi avons pris une part très active. Mais les défis demeurent, rendus davantage complexes par une mondialisation galopante sur fond de digitalisation effrénée.

Etant moi-même une utilisatrice studieuse des TIC, j’en mesure tous les jours, dans mes différentes activités personnelles et professionnelles, l’utilité et l’indispensable nécessité.  

Mais à condition de savoir s’en servir.

Le thème de cette année : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes » nous renseigne sur le potentiel énorme que le digital renferme. Il nous appartient de l’exploiter de façon intelligente et coordonnée pour faire des bonds décisifs en matière d’autonomisation des femmes, d’égalité des sexes et de développement de nos pays.

C’est l’occasion pour moi de réitérer mon appel aux filles et aux femmes, à plus de responsabilité dans l’utilisation des outils informatiques et des réseaux sociaux. Tout va si vite dans le monde 2.0. Et sans encadrement et responsabilité, nous pourrions comme c’est le cas pour certains d’entre nous, être victimes de sortie de route fatale. Nous ne serions donc pas en mesure de saisir toutes les opportunités que nous offrent internet et ses applications.

Ce serait bien dommage pour nous toutes !

Nous participerons à la construction d’une société plus inclusive et plus équilibrée si chacune et chacun, où qu’il soit, d’où qu’il vienne, accepte en conscience, de jouer sa partition.

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