La transmission sexuelle

C’est le mode de transmission du VIH le plus fréquent dans le monde. Le risque de transmission du VIH lors des rapports sexuels avec une personne infectée dépend de plusieurs facteurs :

  • Le nombre de partenaires,
  • Le type de pratiques sexuelles, en particulier la sodomie
    • La quantité de virus présente dans le sang de la personne infectée

La transmission sexuelle du VIH/SIDA se fait à deux niveaux selon qu’on effectue des pratiques sexuelles à haut risque d’une part et des pratiques à risque potentiel d’autre part.

      Concernant les pratiques sexuelles à haut risque,  toute pénétration, anale ou vaginale, comporte  un risque  de transmission du VIH. On estime que la probabilité de transmission du VIH par acte sexuel est de 0.3%. Mais ce risque est plus élevé dans la sodomie et il dépend également de la quantité de virus présente dans le sperme ou les sécrétions vaginales.

      Pour ce qui est des pratiques sexuelles à risques potentiel, nous avons :

-Les rapports oro-génitaux (fellation, cunnilingus, etc.) : la fellation active  ou passive  peut  transmettre le VIH. La salive elle-même est peu ou pas contaminante, mais  elle peut être mêlée à du sang (en cas de gingivite, d’inflammation de la bouche, des petits saignements).

-Les facteurs augmentant le risque  de transmission du VIH : Les jeux  sexuels  impliquant  la pénétrant par un objet plus ou moins traumatisant pour les muqueuses  et souillé par du sang ou des sécrétions génitales du partenaire infecté par le VIH ont par exemple été incriminés dans  un cas de transmission entre deux femmes homosexuelles.

L’infectivité du partenaire infecté, c’est-à-dire  la quantité de virus  présente dans le sang et les sécrétions génitales, est très élevée au début de l’infection.

Chez le partenaire infecté, le sang  étant le liquide  contenant le plus de virus, tout saignement peut augmenter le risque de transmission : les règles chez la femme, un rapport sexuel traumatisant, une plaie  ou une ulcération  d’origine infectieuse. Toute inflammation ou plaie des muqueuses génitales  favorise  la transmission  du VIH : infection génitale, herpès, MST, etc, ou traumatisme léger lors du rapport sexuel.

Néanmoins certaines pratiques sexuelles sont considérées  comme étant sans risque comme les baisers, la masturbation et les caresses.

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